Situé à St Aignan, dans le Loir et Cher, le ZooParc de Beauval est le quatrième plus beau zoo au monde. Connu pour préserver des espèces venues du monde entier, il accueillait en avril dernier 3 singes dorés (deux femelles et un mâle). Une première hors Asie !
Le ZooParc de Beauval : un parc zoologique avant gardiste
Pionnier dans le domaine de la zoologie, depuis plus de 40 ans, le ZooParc de Beauval a été le premier en France à accueillir des espèces d’animaux rares. Parmi celles-ci, des fauves leuciques comme les tigres et lions blancs, dans. Aujourd’hui encore, il abrite des espèces que l’on voit très peu dans l’Hexagone, comme l’okapi, le lamantin, le dendrolague de Goodfellow, le diable de Tasmanie ou encore le rhinocéros indien.
De nouveaux animaux arrivés à Beauval : 3 singes dorés, venus de Chine
Pour renforcer la conservation de cette espèce d’animaux, le ZooParc Beauval et la China Wildlife Conservation Association (CWCA) ont collaboré. Trois singes dorés sont donc arrivés dans le zoo français. À savoir que les singes qui naîtront en France pendant la collaboration seront renvoyés dans leur milieu naturel en Chine, dès l’âge de cinq ans (comme l’a précisé l’accord).
En accueillant le singe doré, le parc zoologique de Beauval témoigne encore de son engagement pour la préservation des espèces. Il est une fois de plus le premier au monde, hors Asie, à accueillir des animaux rares dans le but de les protéger. 🐒
D’où vient le singe doré et pourquoi est il une espèce menacée ?
Comme le panda géant, le singe doré est une espèce d’animaux ou rhinopithèque de Roxellane est une espèce qui évolue à haute altitude souvent entre 2 000 et 4 000 mètres. C’est dans le Sud Ouest de la Chine, le long du plateau tibétain, dans les forêts montagneuses, froides et humides que l'on peut trouver le singe doré. 🌏
À l’heure actuelle, la population (en déclin) de ce primate est évaluée à 20 000 individus. Si ce singe au pelage cuivré et à la face bleutée voit son espèce disparaître, c’est parce qu'il est menacé par la déforestation, l’expansion des terres agricoles, l’exploitation forestière et le développement touristique, qui prennent peu à peu la place sur son habitat naturel.
Classée en danger par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l'espèce — grâce au programme mis en place — pourrait peut-être voir sa population se développer de nouveau. 🌳
🐼 À savoir, les zoos sont le troisième financeur de la conservation des espèces animales dans le monde !
Un zoo engagé pour la préservation des espèces menacées
Alors que de nombreux zoos font face à des fermetures en raison de cas de maltraitance animale, la vie suit son cours au ZooParc de Beauval. Au sein de ses 45 hectares, 35 000 espèces vivent en sécurité dans un environnement adapté, loin des braconniers. Là-bas, le bien-être des animaux est en effet au cœur du projet avec des objectifs bien concrets :
- préserver les espèces menacées,
- sensibiliser le public à la biodiversité,
- mais aussi faire avancer la recherche pour mieux protéger.
Un parc zoologique engagé dans la recherche scientifique
Au ZooParc de Beauval, la recherche scientifique se déploie à la fois au sein du parc et dans les milieux naturels. Les chercheurs et doctorants du parc collaborent avec des institutions comme l'INRAE, le CNRS et SpyGen pour mener des études comportementales, écologiques et génétiques, afin de mieux comprendre et de protéger les espèces en danger.
Parallèlement, l'association Beauval Nature soutient et finance 12 programmes de recherche, en France et à l'international. Ceux-ci sont axés sur le bien-être des animaux et la préservation des écosystèmes.
Ce partenariat avec la Chine révèle à quel point la coopération internationale est essentielle pour protéger les espèces animales du monde. C’est aussi un bel espoir pour l’avenir du rhinopithèque de Roxellane, dont la survie pourrait dépendre de nos actions.
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