Face aux enjeux climatiques actuels, une course vers la transition énergétique est lancée. Et c’est une bataille de géant qui se profile à l’horizon. D’un côté la Chine, qui se tourne vers les technologies zéro carbone comme les énergies renouvelables ou les véhicules électriques. De l’autre côté, les États-unis qui naviguent entre les aléas politiques et les ambitions climatiques changeantes. Et puis il y a l’Europe, qui a transformé sa vision en action concrète, défiant les attentes et éclipsant les sceptiques. Pour l’heure, l’UE est bonne élève et se retrouve bien placée dans la course mondiale à la transition énergétique.
Des engagements ambitieux de l’Union européenne pour le climat
L’union européenne s’est engagée de manière résolue dans la course vers la transition énergétique. Une vision ancrée dans l’Accord de Paris sur le climat et qui est concrétisée par le Pacte vert pour l’Europe, également appelée Green Deal.
La neutralité carbone d’ici 2050
Lors d'une réunion du Conseil européen déroulée en 2019, les dirigeants de l'UE ont approuvé et s’engagent à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Cela signifie que l’UE devra réduire considérablement ces émissions de gaz à effet de serre et trouver des moyens de compenser les émissions restantes. Par ailleurs, ces 9 et 10 septembre 2023, le G20 s'est réuni à New Delhi pour aborder le sujet de l'urgence climatique. Leur verdict est sans appel : il faut tripler les énergies renouvelables d'ici à 2030.
Investissement massif dans les énergies renouvelables
Pour réaliser cette transition énergétique nécessaire, l’UE met le cap sur les énergies renouvelables. Elle investit massivement dans l’éolien offshore, le solaire, et autres sources d’énergie verte. De plus, elle encourage les États membres à augmenter leur production d’énergie renouvelable, ce qui non seulement réduit les émissions de gaz à effet de serre, mais stimule également l’innovation et la création d’emploi.
Une compétition mondiale
Ces dernières années, grâce à son ambitieux programme Green Deal, l'UE est devenue leader mondial dans la réduction des émissions de carbone, avec une économie de plus en plus décarbonée. Elle se distingue notamment par une forte utilisation de l'énergie solaire et éolienne, une adoption croissante de véhicules électriques, et une avance dans l'utilisation de pompes à chaleur.
En poursuivant sur cette voie, le Green Deal pourrait réduire considérablement la consommation de gaz de l'UE d'ici à 2030, apportant des économies significatives et une planète plus verte.
Cependant, jugé trop coûteux et difficile à mettre en œuvre, le Green Deal pourrait être mis en pause. Mauvaise nouvelle puisque cela pourrait mettre en péril la position de l'Europe dans la course mondiale à la transition écologique. De leurs côtés, les États-Unis et la Chine investissent massivement dans ce domaine, et tout ralentissement de l'effort européen pourrait laisser la voie libre à d'autres puissances, menaçant ainsi l'autonomie européenne dans cette transition cruciale.